Pollution de l'air : un enjeu de santé publique majeur

Instituée en 1950 pour marquer la création de l’Organisation Mondiale de la Santé, la Journée mondiale de la santé est célébrée le 7 avril. Cet événement international met en lumière des enjeux cruciaux de santé publique, parmi lesquels la qualité de l’air, un facteur déterminant pour notre bien-être et la prévention des maladies.

Publié : 6 avril 2025 à 12h30 par la rédac

A Dijon, la qualité de l'air est mesurée par l'organisme ATMO avec ce genre de petits capteurs
A Dijon, la qualité de l'air est mesurée par l'organisme ATMO avec ce genre de petits capteurs
Crédit : Photo K6FM

Thème 2025 : « Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir »

Selon l’OMS, la santé maternelle et néonatale est essentielle pour l’avenir des familles et des communautés. À cette occasion, l’organisation lance une campagne d’un an visant à prévenir les décès évitables et à promouvoir des soins de qualité pour assurer aux nourrissons un départ en bonne santé et améliorer le bien-être des femmes.

Pollution de l’air : un impact direct sur la santé

L’air que nous respirons, en extérieur comme en intérieur, contient de nombreux polluants pouvant nuire à notre santé. Une fois inhalés, les gaz atteignent les alvéoles pulmonaires, tandis que les particules fines pénètrent profondément dans l’organisme. À court terme, ces polluants provoquent irritations, toux, allergies et gêne respiratoire. À plus long terme, ils augmentent les risques de maladies chroniques, de complications pour les femmes enceintes et de troubles du développement chez le fœtus.

Pollens et allergies : un impact renforcé par la pollution

Les allergies respiratoires, notamment celles liées aux pollens, touchent un nombre croissant de personnes et sont aggravées par la pollution de l’air. Certains polluants, comme les particules fines et l’ozone, fragilisent les voies respiratoires et augmentent la réactivité aux allergènes. De plus, la pollution altère la structure des grains de pollen, les rendant plus agressifs et allergisants. Résultat : une intensification des symptômes allergiques, tels que rhinite, conjonctivite ou asthme.

Un nouvel indice pour mieux anticiper le risque pollinique

Près d’un Français sur trois est concerné par les allergies aux pollens. Pour mieux les informer, Atmo France et les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) lancent, dès le 2 avril, un indice pollen national basé sur l’Intelligence Artificielle. Ce nouvel outil combine mesures de pollens, prévisions météo et données Copernicus (programme européen d’observation de la Terre). Disponible sur 3 jours (jour-même, lendemain, surlendemain) à l’échelle communale, il s’améliorera grâce au machine learning. Actuellement établi pour 6 espèces de pollens allergisants (ambroisie, aulne, armoise, bouleau, graminées, olivier), il sera enrichi progressivement (noisetier, cyprès). Facile à interpréter, il utilise une échelle de couleurs harmonisée avec l’indice ATMO de la qualité de l’air. 




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