Le laboratoire dijonnais « Génétique des Anomalies du Développement » bénéficiaire d’un financement européen pour l’un de ses projets
Nous avons reçu ce jeudi matin un communiqué de presse relatif au financement européen exceptionnel reçu par un consortium international de recherche au profit d'un projet dans lequel est notamment impliqué le laboratoire dijonnais GAD (Génétique des Anomalies du Développement).
Publié : 18 janvier 2018 à 10h11 par Fabrice Aubry
Un consortium international piloté par l’Université de Tübingen (Allemagne),l’Université de médecine de Radboud à Nijmegen (Pays-Bas) et l’Université deLeicester (Royaume-Uni) a obtenu une subvention de 15 millions d’euros pour leprojet de recherche SOLVE-RD. Le consortium utilisera ces fonds pour améliorer lediagnostic des maladies rares. Les chercheurs travailleront directement avec quatreréseaux européens de référence, dont l’un comporte un site à Dijon (anomalies dudéveloppement et/ou déficience intellectuelle (ITHACA)) : ces réseaux européens desoignants qui ont été créés dans l’objectif de partager et d’améliorer lesconnaissances et les ressources utilisées dans le traitement des maladies rares.Les patients atteints de maladies rares passent, en général, par un processus long etdifficile d’errance diagnostique, pouvant durer dix ou quinze avant de trouver unspécialiste qui parvienne à diagnostiquer leur maladie. Les avancées scientifiquespeuvent également prendre beaucoup de temps, car les études peinent à trouversuffisamment de personnes atteintes d’une même maladie pour mener desrecherches.
Aucun diagnosticCollectivement, les maladies rares atteignent de nombreux patients, alors que cesmaladies sont individuellement peu fréquentes. En effet, le nombre de personnessouffrant de ces maladies se compte par centaines de milliers en Europe. Depuisquelques années, il est évident que « l’œil du médecin » ne suffit plus àdiagnostiquer une maladie rare. Nous avons besoin de meilleurs tests génétiquesafin de diagnostiquer efficacement ces maladies.Un engagement fort à Dijon Le CHU Dijon Bourgogne et l’Université de Bourgogne vont avoir une implication trèsactive dans ce projet à deux niveaux :- Implication dans le projet d’identification de nouveaux gènes et nouveauxmécanismes responsables de maladies rares du développement, par le biaisde l’équipe de recherche GAD (UMR1231) (coordinatrice Pr Laurence OlivierFaivre)- Evaluation de l’utilité clinique de la médecine génomique par l’Equiped’Economie de la Santé du Laboratoire d’Economie de Dijon (EA 7467), avecl’organisation d’un réseau de recherche européen sur le sujet (coordinatriceChristine Peyron).