La Cote-d’Or deviendrait le département le plus peuplé de la région en 2050

Selon un communiqué de l’INSEE publié ce mardi soir et selon le scénario qui prolonge les tendances démographiques récemment observées, la Côte-d’Or deviendrait le département le plus peuplé de la région en 2050, avec 36 600 habitants de plus qu’en 2013.

Publié : 26 septembre 2018 à 2h30 par la rédaction

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Crédit : K6FM

Cette hausse de la population s’expliquerait par un excédent migratoire durable accompagné d’un excédent naturel, toutefois en décroissance progressive.

En 2050, la Côte-d’Or compterait entre 525 600 et 612 700 habitants selon les différentes hypothèses concernant la fécondité, l’espérance de vie et les migrations du département. Si les tendances démographiques se poursuivaient telles qu’observées récemment (scénario central), 566 400 personnes résideraient en Côte-d’Or en 2050. Ainsi, la population de la Côte-d’Or détrônerait celle de la Saône-et-Loire, département historiquement le plus peuplé et celle du Doubs. La population augmenterait de près de 7 % par rapport aux 529 800 habitants recensés en 2013. La hausse amorcée depuis des décennies se poursuivrait, même si le rythme d’accroissement annuel pourrait s’essouffler, passant de + 0,3 % entre 2010 et 2015 à + 0,2 % sur la période 2013- 2050.

Dans le scénario de population haute, où les femmes auraient plus d’enfants et où l’espérance de vie serait plus élevée, la Côte-d’Or gagnerait près de 83 000 habitants, soit + 0,4 % par an en moyenne jusqu’en 2050. À l’inverse, avec le scénario de population basse, le département perdrait un peu moins de 4 200 habitants.

Un solde naturel de moins en moins positif

Depuis les années 2000, le dynamisme démographique de la Côte-d’Or repose sur une structure d’âge suffisamment jeune, favorisant un excédent des naissances sur les décès, spécificité des départements les plus urbains. Cependant, le vieillissement de la population n’épargnerait pas la Côte-d’Or et réduirait progressivement son solde naturel. La croissance démographique reposerait alors de plus en plus sur l’attractivité du département, avec l’apport de nouveaux habitants. Le solde migratoire resterait positif, autour de 0,1 % sur la période 2020-2050.

Communiqué de l’INSEE de Bourgogne Franche Comté 




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