Mobilisation des enseignants pour le retour de la semaine de 4 jours

Le SNUDI-FO se bat depuis plusieurs années pour unifier le rythme scolaire à travers tout le pays, en revendiquant une semaine de quatre jours répartie sur 36 semaines scolaires. 93% des communes en France sont à quatre jours par semaine quand les autres sont à quatre jours et demi (la demi-journée le mercredi matin). Cependant, la décision de l’organisation de la semaine scolaire revient aux municipalités, ce qui crée des inégalités. C'est pourquoi le SNUDI-FO revendique un cadre national.

Dans ce contexte, le SNUDI-FO réaffirme ses exigences :
- Un retour à la semaine de 4 jours doit être rétabli dans toutes les communes et toutes les écoles, garantissant ainsi une uniformité pour l’ensemble des élèves et des enseignants
- L'arrêt de la territorialisation de l’école publique.
- La suppression des décrets Peillon, Hamon et Blanquer. Ces décrets, qui permettent aux communes de décider des rythmes scolaires.

Mais pourquoi vouloir une semaine de quatre jours ?
Autant pour les élèves que pour les enseignants, « la semaine de quatre jours et demi entraine de la fatigue » d'après Virginie Alvarez, secrétaire départementale du SNUDI-F0 21 et professeure des écoles, « on le voit notamment le jeudi et le vendredi où c'est plus compliqué ». Une semaine plus courte pourrait ainsi améliorer la concentration et donc la productivité et permettrait aux élèves de disposer de plus de temps pour les activités extrascolaires. Et le plus important dans cette unification du rythme scolaire à l’échelle nationale est "l'égalité de traitement".

Le SNUDI-FO 21 appelle ainsi à une mobilisation générale place de la Libération à Dijon le mardi 18 juin à 16h45 et sera reçu en audience par la mairie de Dijon à  17h.