« Mobilisons-nous ! », une manifestation annoncée ce samedi à Dijon
Plusieurs syndicats et associations dijonnaises appellent à une grande manifestation ce samedi 5 avril pour demander une hausse des salaires et protester contre les licenciements dans plusieurs entreprises. Le rendez-vous est donné ce samedi à 16h30 place Darcy, à Dijon.
Publié : 4 avril 2025 à 12h10 par la rédaction
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Ci-dessous, le communiqué de l’association ATTAC21 :
« Le comité local de Attac 21 se joint à l'appel « reprenons l'initiative, mobilisons nous » lancé par Solidaires 21 contre les nombreux licenciements annoncés sur notre territoire et l'absence d'amélioration des salaires , des conditions de travail, et de vie, notamment par la dégradation accélérée des services publics. Aucune avancée, aucune perspective de vie meilleure n'est proposée aux jeunes, aux salarié.es, aux retraité.es et à toutes celles et ceux, précaires, chômeurs, que ce gouvernement veut encore plus contrôler, appauvrir, avec les projets de loi RSA, logements sociaux soi-disant « à vie » etc...
Et voilà qu'un nouvel argument s'oppose à tout progrès social : la préparation de la guerre, présentée comme inévitable et pour laquelle des « sacrifices » vont être encore nécessaires. Pour ATTAC, l'injustice règne à tous les étages dans cette société où s'accumule une richesse indécente, inutile au bien commun, issue à la fois, dans les pays du sud, de l'exploitation forcenée de la « main d'oeuvre » locale et du pillage des ressources, et ici, de la rationalisation d'un travail de moins en moins payé, de plus en plus précaire, qui maintient à l'écart une partie de la population des « actif.ves ».
Dans un rapport publié la semaine passée, Attac, l’Observatoire de la justice fiscale et le CADTM** démontrent, chiffres à l’appui, comment la diminution des prélèvements obligatoires (impôts et recettes de la Sécurité sociale) a creusé les déficits et alimenté la dette. La cause ? Les multiples cadeaux aux ultra riches et aux grandes entreprises du CAC 40 : niches fiscales, exonérations de cotisations sociales...La dette, l'argument massue pour justifier que l'on n'a plus les moyens pour le « modèle social français », repousser l'âge de départ à la retraite, supprimer des services publics...
La radicalité c'est celle des ultras riches qui confisquent non seulement l'argent, la richesse, mais aussi les médias et veulent imprimer leur modèle de plus en plus autoritaire dans nos cerveaux ».