Les infos à retenir du dernier conseil municipal de Dijon
Le conseil municipal de la ville de Dijon s’est réuni ce lundi 21 mars pour examiner 47 rapports, au premier rang desquels le soutien de la ville au peuple ukrainien.
Publié : 22 mars 2022 à 18h36 par la rédaction
Ainsi que François Rebsamen l’a annoncé le 2 mars dernier, le conseil municipal a décidé d’attribuer une aide exceptionnelle de 100 000 € pour venir en aide aux populations ukrainiennes durement touchées par l’agression caractérisée des forces militaires russes débutée le 24 février dernier.
Cette aide sera répartie entre le Secours Populaire français (15 000 €), la Croix Rouge Internationale (15 000 €), les associations dijonnaises de solidarité avec l’Ukraine (10 000 €) et Cités Unies France. Dijon entend également être solidaire de sa ville partenaire et amie de Cluj-Napoca en Roumanie, qui se voit confrontée à un afflux important de réfugiés, pour un montant de 60 000 €, via le fonds de soutien géré par Cités Unies France (CUF). À cette occasion, un message de remerciements de M. Emil BOC, maire de la Ville de Cluj-Napoca, ancien Premier ministre de Roumanie, a été diffusé en préambule du conseil municipal. Fidèle à la tradition humaniste de la Ville, les Dijonnaises et les Dijonnais se sont spontanément mobilisés depuis le début du conflit pour apporter leur soutien et proposer leur aide. Dijon travaille en lien étroit avec les services de l’Etat et accueille des réfugiés ukrainiens, notamment au sein de la résidence Abrioux. D’autres solutions d’hébergement sont en cours de préparation avec les partenaires de la ville. François Rebsamen, maire de Dijon, a mis à disposition de l’État le Gymnase Chambelland, mobilisé depuis le 17 mars dernier en « Sas d’accueil de jour » afin d’assurer l’hébergement d’urgence de 150 réfugiés ukrainiens et leur assurer une première prise en charge, les premiers soins et les premières prises de contacts avec les services de l’État et les associations avant d’être dirigés vers une solution de logement pérenne.
La ville de Dijon lance un appel À candidature pour les parcelles cultivables du Jardin des MaraÎchers
La ville de Dijon, en étroite articulation avec Dijon métropole, agit résolument pour faire de la collectivité une référence écologique nationale et européenne, notamment en termes de préservation de la biodiversité et de reconquête de la nature en ville. Dans ce cadre, afin de permettre aux Dijonnaises et aux Dijonnais qui le souhaitent de s’investir dans le projet participatif de la collectivité en matière d’agriculture urbaine, la Ville de Dijon lance un appel à candidature pour les parcelles cultivables du Jardin des Maraîchers.
Ouvert à tous, le Jardin des Maraîchers ambitionne de favoriser les rencontres informelles et les interactions sociales tout en encourageant la créativité à travers des projets collectifs ouverts à tous les habitants. Il participera pleinement de la stratégie alimentaire territoriale portée par la métropole et la Ville de Dijon. Ce lieu de solidarité de culture et d’échanges permettra de développer les expérimentations, les démonstrations et l’innovation en matière d’agriculture urbaine, de stimuler les réflexions citoyennes autour des enjeux du climat, de la biodiversité et d’une alimentation saine et durable réellement accessible à tous et de sensibiliser les plus jeunes de nos concitoyens à l’éducation à l’environnement.
Les porteurs de projets agricoles s’inscrivant dans cette démarche d’intérêt général et cette main tendue sont invités à se faire connaitre auprès des services de la Ville à l’adresse alimentationdurable@ville-dijon.fr. Ils se verront proposer un bail rural pour le cas où leur projet serait retenu.
Relance de la construction durable : DIJON APPROUVE LE CONTRAT LOCAL dans le cadre du plan France Relance
Dans le cadre du plan France relance, et pour répondre aux besoins en logement des Français, Emmanuelle WARGON, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement s’est rendue à Dijon le 4 février dernier pour signer avec François REBSAMEN et 8 autres maires de la métropole le 1er « contrat de relance du logement ».
Cette disposition, issue des travaux de la Commission Rebsamen pour « la relance durable de la construction de logements » a pour ambition de contractualiser des objectifs communs de construction de logements entre l’Etat, les communes et les intercommunalités caractérisées par une tension du marché immobilier.
Ce 1er contrat de relance du logement signé à Dijon prévoit la création de 1800 logements neufs sur la métropole, pour une subvention de l’Etat de 2,1 millions d’euros. Les objectifs pour Dijon sont de 991 logements dont 265 logements sociaux, pour une subvention de 1,2 million d’euros.
Cette démarche de soutien au renforcement de l'offre de logements répond aux engagements sans faille portés depuis de nombreuses années par la métropole, dans une démarche qualitative, écologique et sociale d’accession à la propriété abordable.
Le soutien national aux « maires bâtisseurs » constitue en cela une reconnaissance de l'investissement des élus locaux en faveur de l'intérêt général que représente le logement pour tous dans une approche désormais impérative de sobriété foncière, en cohérence avec les objectifs du Programme d’Orientations et d’Actions Habitat (POA-H) du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal Habitat et Déplacements (PLUi-HD) de Dijon métropole, exécutoire depuis le 23 janvier 2020.
Outre Dijon, les 8 autres communes signataires de la métropole sont Chenôve, Chevigny-Saint-Sauveur, Fontaine-Lès-Dijon, Longvic, Magny-sur-Tille, Plombières-lès-Dijon, Quetigny et Sennecey-lès-Dijon.
Dijon, engagée dans la préservation de la biodiversité et l’Éducation à l’environnement
La ville de Dijon, en étroite articulation avec Dijon métropole, agit résolument pour faire de la collectivité une référence écologique nationale et européenne, notamment en termes de préservation de la biodiversité, de protection des sites naturels, de sensibilisations des populations et de reconquête de la nature.
Dijon s’engage dans la démarche « Ambassadeur de la Stratégie régionale pour la Biodiversité » - rapport 24. Dans un contexte global de déclin de la biodiversité et des enjeux de sa préservation, la ville de Dijon a souhaité s’engager dans la démarche « Ambassadeur de la Stratégie régionale pour la Biodiversité » (ASRB). Ce programme, porté par un collectif composé de la Région Bourgogne-Franche-Comté, l’Office Français de la Biodiversité (OFB), la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL), les agences de l’eau et l’Agence Régionale de la Biodiversité de Bourgogne-Franche-Comté, permet aux citoyens, aux organismes et aux collectivités de s’approprier les enjeux présentés dans la « Stratégie Régionale pour la Biodiversité » afin de faire émerger, reconnaître et accompagner les actions locales en faveur de la biodiversité.
La ville de Dijon s’appuie sur l’excellence des actions menées par le Jardin de l’Arquebuse, notamment le développement de la connaissance scientifique, la prise en compte de la biodiversité sauvage et cultivée, ainsi que la mobilisation de l’ensemble des citoyens, notamment les enfants. Dijon protège la forêt communale du Val Suzon et demande sa labellisation « Forêt d’exception » et son intégration dans le projet global « Réserve Naturelle Régionale et Forêt d’Exception du Val Suzon ».
À quelques kilomètres seulement de Dijon, la forêt du Val Suzon offre une exceptionnelle diversité de paysages naturels, et est reconnue comme étant l'un des sites floristiques les plus riches de Bourgogne-Franche-Comté. Ce site de près de 3000 hectares a été classé « Réserve Naturelle Régionale » (RNR) en 2011 et est composé principalement d’une forêt domaniale, labellisée « Forêt d’exception », ainsi que de forêts communales, dont 9 hectares situés sur les territoires d’Étaules et Messigny-et-Ventoux, appartiennent à la Ville de Dijon. Le label « Forêt d’exception » étant désormais proposé aux forêts communales, le Conseil municipal s’est prononcé favorablement en faveur de la candidature de la ville à l’attribution du label pour ses parcelles communales, afin de garantir les valeurs patrimoniales du site. Par ailleurs, le conseil s’est également prononcé en faveur du projet d’aménagement de la forêt communale de la Ville de Dijon pour la période 2021-2040, qui prévoit de classer la totalité de la forêt « Réserve Naturelle Régionale », afin de préserver biodiversité, milieux naturels, paysages et ressource en eau, tout en confortant l’accueil du public dans ces espaces boisés.
Dijon, partenaire du festival écologique et solidaire VYV
Dans le cadre de l’organisation du Festival VYV » qui se déroulera les 11 au 12 juin 2022 dans le site protégé de la Combe à la Serpent, la Ville de Dijon a souhaité mettre à nouveau à la disposition des organisateurs, l’association VYV les Solidarités, un terrain aménagé et adapté au déroulement de cette manifestation. Il s’agit de permettre aux festivaliers de profiter de l’événement dans de bonnes conditions d’accueil et en toute sécurité.
Lieu de balades particulièrement apprécié des Dijonnaises et des Dijonnais, les 330 hectares de la Combe à la Serpent offrent un grand bol d'air au cœur d'un vaste espace naturel et regorgent d’espèces endémiques rares, notamment de chauves-souris, espèces protégées sur tout le territoire de France métropolitaine. Afin de concilier plaisir de la fête et protection de ces petits mammifères, la Ville de Dijon a souhaité intégrer à la Convention de partenariat une obligation en matière de préservation de cette espèce particulière de chiroptères. Inscrits dans une démarche écoresponsable et respectueuse de la qualité et de la biodiversité du site, les organisateurs du Festival VYV se sont engagés à faire réaliser une évaluation appropriée des incidences Natura 2000 du VYV Festival et à être tout particulièrement attentifs à la présence avérée de ces si particulières chauve-souris, suite à l'étude « Chiroptères de la Combe à la Serpent – 2021 – Karsten Schmal ». Pour cela, des mesures de réduction des sources d'émissions lumineuses seront mises en place durant toute la durée du festival. Par ailleurs, l'impact de ces deux jours de festivités sur les chiroptères sera mesuré à l'issue de l’événement.