Prise en charge, rééducation, prothèse… la clinique Les Rosiers innove

La Clinique Les Rosiers, établissement du groupe Ramsay Santé à Dijon, est reconnue comme un centre de référence dans la prise en charge des affections de l’appareil locomoteur, en particulier des lombalgies, de la rééducation de la main, des patients amputés et des accidentés de la voie publique.

9 décembre 2023 à 16h00 par la rédaction

La clinique déploie des programmes innovants pour améliorer la rééducation des patients.
La clinique déploie des programmes innovants pour améliorer la rééducation des patients.
Crédit : Photo Ramsay Santé

Retrouvez, ci-dessous, le communiqué de presse de la clinique Les Rosiers :

« Afin d’améliorer les parcours de soins de ses patients, la clinique Les Rosiers a développé des programmes innovants :

- une application mobile permettant de réaliser des exercices de rééducation à distance ;

- de la rééducation par réalité virtuelle ;

- une prothèse de main dernière génération pour permettre aux patients partiellement amputés de la main de retrouver une certaine autonomie au quotidien.

« Nous nous réjouissons de pouvoir offrir davantage de sérénité à nos patients au cours de leur rééducation. L’objectif de ces services est de proposer un accompagnement adapté tout au long de leur prise en charge, et de faciliter ainsi progressivement leur mobilité. Ces programmes sont le résultat de l’alliance entre l’humain et les technologies pour traiter de façon pérenne toutes les pathologies liées à nos spécialités », annonce Eliane Parriaud, directrice de la clinique Les Rosiers. »

Une application e-santé au service de la rééducation

« La clinique Les Rosiers a noué un partenariat avec l’entreprise Axomove afin de proposer à ses patients une application mobile permettant de bénéficier de programmes d’exercices sur mesure et adaptés à leur pathologie.

« Nous utilisons souvent cette application pour les lombalgies chroniques, pour les ré-éducations post-amputation, ou même après un cancer du sein par exemple dans le cadre de la promotion de l’activité physique », précise Cécile Culas, enseignante en Activité Physique Adaptée (APA) à la clinique Les Rosiers.

Grâce à un accès personnel, le patient peut se connecter à tout moment depuis la Clinique, mais également depuis son lieu de travail ou son domicile. Un service de téléconsultation et une messagerie privée lui permettent également de maintenir le lien avec son praticien.

« Nous savons que la motivation à long terme n’est jamais facile à tenir, et ce, quel que soit le patient. Mais par le biais de cette application, une part non négligeable de notre patientèle maintient une activité physique après la rééducation et se sent rassurée d’avoir toujours ce lien avec nous via la messagerie dédiée, hors de la clinique », assure Samy Dhilly, kinésithérapeute. »

La réalité virtuelle au service de la remise en mouvement

« La clinique Les Rosiers propose également un service de rééducation par réalité virtuelle. À l’aide de casques et de manettes, le patient est instantanément immergé dans un univers virtuel où il doit réaliser divers exercices sur mesure comme déplacer des objets ou travailler son équilibre et sa mobilité dans l’espace.

« On remarque chez les patients une très nette évolution quant à la perception de leur douleur. Le fait d’être plongé dans un tout autre monde leur permet d’oublier la difficulté, ils vont même au-delà de leurs limites, presque sans s’en apercevoir », explique Valentine Godot, ergothérapeute.

Sauf contre-indications (épilepsie photosensible, maladies psychiatriques de type schizophrénie, risque de vertiges), cette méthode offre une rééducation sur mesure. Tout est ajustable selon la durée, la difficulté et même l’amplitude souhaitée. « Pour pouvoir s'approprier au mieux l'outil, nous avons testé les jeux proposés et établi un protocole de pratiques distinctes pour chacune des pathologies », précise l'équipe soignante de la clinique.

La durée des séances dépend du type de rééducation. En ce qui concerne la rééducation des membres supérieurs, les séances durent une trentaine de minutes par jour, dont 15 à 20 minutes en réalité virtuelle. Pour la rééducation des membres inférieurs, la séance dure entre 5 et 10 minutes tout au plus, afin d’éviter une perte d’équilibre et de préserver les membres fragiles.

« Les exercices sont beaucoup moins répétitifs qu’une rééducation classique. C’est aussi plus rythmé et diversifié (découper des fruits, faire ses courses en supermarché, pratiquer le rameur ou le ski, jouer à un jeu, etc.). L’outil en lui-même attire la curiosité des patients. Et c’est déjà un grand pas dans cette réconciliation avec l’effort », détaille Cécile Culas, enseignante en Activité physique adaptée (APA).

Cet outil fictif vient aussi lutter contre la kinésiophobie (peur du mouvement), une pathologie assez répandue chez les patients souffrant de lombalgies chroniques par exemple. Le dispositif permet de retrouver le goût de se déplacer, mais aussi celui de l’effort et de l’endurance, tout en reprenant confiance de façon plus intuitive et divertissante.

La clinique Les Rosiers porte déjà de nouvelles ambitions pour ce programme qu’elle souhaite désormais proposer systématiquement à l’ensemble de ses patients, notamment ceux en situation de surpoids ou d'obésité, mais aussi pour les patients atteints de cancer. »

Une prothèse de main myoélectrique personnalisée

« La clinique Les Rosiers prend en charge chaque année plus de 25 patients amputés à la suite d’un accident domestique, d’un accident du travail ou en raison d’une pathologie. Pour renforcer l’accompagnement et les aider à retrouver progressivement leur autonomie, l’établissement propose désormais une prothèse de main partielle bionique i-Digits. Conçue par le groupe islandais Össur, la prothèse de main est destinée aux personnes ayant perdu un ou plusieurs doigts. Elle est équipée de doigts motorisés et indépendants, et un pouce rotatif manuellement qui permettent d'effectuer des préhensions fines et des prises globales et puissantes pour maintenir les objets. L’établissement est le seul centre certifié i-Digits du territoire à délivrer cette solution aux patients.

Cette prothèse bionique stimule la fonction du membre perdu grâce à son système électronique intelligent, pour initier des mouvements en analysant les contractures musculaires via des électrodes. La prothèse est équipée d’un bracelet permettant de préserver la motricité complète du poignet et ainsi faciliter sa prise en main. « Pour utiliser toutes ses fonctions de manière plus intuitive, il est possible d’enregistrer plusieurs actions en amont dans un logiciel, grâce à des modes d’activation et de prise adaptés aux besoins du patient », précise Valentine Godot, ergothérapeute.

Il est possible de stabiliser les doigts dans une certaine position (tenir un stylo, placer l’index en position de pointe pour taper à l’ordinateur, etc.) et contrôler le niveau de force lors de la prise d'un objet. Le patient peut utiliser une application mobile pour l’aider à gérer toutes ces actions et faciliter sa mobilité au quotidien.

La rééducation s’effectue de façon collaborative entre le kinésithérapeute, l’ergothérapeute, le prothésiste et le médecin rééducateur. Dans un premier temps, l’équipe médicale détermine le placement des électrodes permettant de détecter les contractions musculaires, puis le prothésiste confectionne l’orthèse. Ensuite, la rééducation peut débuter en kinésithérapie et ergothérapie par des exercices d’apprentissage de la gestion de la prothèse. Les rééducateurs s’appuient sur une application permettant d’orienter le patient afin qu’il puisse améliorer ses mouvements. Le patient débute par des exercices analytiques avec diverses formes d’objets, la difficulté étant progressivement augmentée avec des exercices davantage fonctionnels (mouvements combinés, force de serrage différente ou encore mise en situation habillage/repas), afin de retrouver au fil des mois sa dextérité. »




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