Nathalie Koenders et Claire Tomaselli nous parlent de sport féminin
A l’occasion de l’opération « sport féminin toujours », nous avons rencontré Nathalie Koenders et Claire Tomaselli, respectivement maire adjointe et chargée des sports de la ville de Dijon. Toutes les deux anciennes sportives de haut niveau, elles nous ont données leur point de vue sur la situation du sport féminin et la manière de faire progresser les choses.
Publié : 9 février 2019 à 10h25 par Fabrice Aubry
Le mondial et l’Euro de handball féminin a montré la voie. Les grandes compétitions internationales de sport féminin ont besoin d’être médiatisées pour créer un cercle vertueux. Cette année, la coupe du monde féminine de football, qui sera retransmise sur TF1, aura également une importance particulière. Aujourd’hui, le constat est là : les inégalités en termes de médiatisation, en termes de reconnaissance et de budgets restent trop importantes entre les équipes féminines et masculines d’un même sport. A Dijon par exemple, le budget du DMH (club de Handball masculin de la Cité des Ducs) est bien plus important que celui de la JDA Dijon Handball (club de hand féminin). Face à ces inégalités, Nathalie Koenders, maire adjointe de Dijon et ancienne championne de France de canoé Cayak, nous a livré son analyse : « Souvent, on nous met en avant le fait que les clubs masculins ont des charges plus importantes que les clubs féminins parce que les salaires sont plus importants chez les hommes que chez les femmes, donc que c’est normal qu’il y est plus de subventions publiques pour les clubs masculins. » Après avoir fait ce constat, Nathalie Koenders a choisi de se positionner : « Je suis contre ces résonnements puisque pour moi, l’argent public est justement là pour diminuer les inégalités déjà existantes ».
Cette politique d’aide de la ville de Dijon envers les équipes et les différentes athlètes féminines Dijonnaises, il en a été question lors d’une interview que vous pouvez retrouver ci-dessous :