« HOMIZIA », un jeu pour favoriser la bientraitance dans le soin à domicile

L’entreprise dijonnaise Sadigh Formation a créé « HOMIZIA », un jeu de plateau pédagogique à destination des professionnels de l’aide et du soin à domicile pour favoriser la bientraitance et agir contre la maltraitance.

Publié : 18 octobre 2022 à 12h00 par la rédaction

« HOMIZIA » est un jeu de plateau pédagogique
« HOMIZIA » est un jeu de plateau pédagogique
Crédit : Photo Sadigh Formation

Reconnaître les situations à risques et favoriser la bientraitance dans le soin à domicile, tel est l’objectif de cet atelier dispensé par Sadigh Formation. Il propose aux professionnels de l’aide à domicile une immersion pédagogique dans des situations propres aux métiers du lien. Par le biais d’un jeu de plateau, les stagiaires profitent d’apports théoriques et de partages d’expériences concrètes autour de la bientraitance.

« Homizia », un jeu pour favoriser la bientraitance au cœur des métiers du lien

Au travers d’un atelier intitulé « favoriser la bientraitance et agir contre la maltraitance à domicile », Sadigh Formation lance son jeu Homizia. Véritable outil de prévention, ce jeu pédagogique à destination des professionnels de l’aide à domicile, permet de s’immerger dans diverses situations professionnelles réalistes et d’anticiper au mieux les interactions et les échanges avec les personnes dans un climat de confiance, tout en repérant et prévenant les situations à risques.

Valoriser les pratiques des professionnels en les inscrivant dans le référentiel national

Menés par des formateurs experts du médico-social, ces ateliers ludiques, dispensés par Sadigh Formation (organisme certifié « Qualiopi, encouragent les professionnels qui interviennent à domicile en leur faisant prendre conscience de la bientraitance déjà présente dans leurs actions quotidiennes. Les échanges entre pairs sont encouragés par les formateurs, et permettent de valoriser ces professionnels en faisant avec eux le lien entre leurs pratiques et les référentiels nationaux qui encadrent cette notion de bientraitance (cadre légal, définition de l’HAS et de l’ANESM).

Renforcer le « pouvoir d’agir » de ces vigies du quotidien

Cet atelier permet aux stagiaires de disposer des clefs pour reconnaître et prévenir la maltraitance, qu’elle soit physique ou psychologique, ainsi que ses conséquences sur les bénéficiaires qui en sont victimes. Des réflexions de groupe sont menées, autour d’études de cas concrètes : refus de douche, pression des aidants familiaux.... Intégrées au jeu de formation, ces saynètes favorisent les échanges et les retours d’expérience. Vigies du quotidien, avec un passage parfois plusieurs fois par jour, les intervenants à domicile ont un rôle essentiel dans la prévention des situations de maltraitance. Comment réagir ? Qui alerter ?... Tout est passé en revue afin de leur donner la capacité à évaluer une situation dont ils seraient témoins et de renforcer leurs capacités d’actions en leur indiquant la marche à suivre. Guidés par un référentiel d’auto-évaluation de la bientraitance, les aides à domicile ont alors toutes les cartes en main pour placer la bientraitance au cœur de leurs pratiques.

Une loi pour renforcer les mesures de prévention et de lutte contre la maltraitance

Le 7 février dernier, une loi a été votée pour renforcer les mesures de prévention et de lutte contre la maltraitance dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS). Cette dernière contient plusieurs dispositions visant à lutter contre la maltraitance dans le secteur social et médico-social. En plus d'inscrire dans le code une définition de la maltraitance, elle prévoit la désignation, dans les ESSMS, d'une autorité extérieure à laquelle les usagers pourront faire appel en cas de difficulté. Les situations de maltraitance restent en effet encore bien trop nombreuses, malgré les grands principes déjà posés par le législateur pour les prévenir (droit au respect et à l'intégrité des usagers, information sans délai des autorités administratives des maltraitances en tant que dysfonctionnements graves survenant dans les ESSMS, création de la commission pour la lutte contre la maltraitance et la promotion de la bientraitance...). 




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