Une collecte alimentaire à Quetigny pour les étudiants

La précarité étudiante augmente alors que le nombre d’étudiants boursiers baisse considérablement. Avec l'augmentation du coût de la vie, des loyers, des transports, des logements, les étudiants sont plus précaires que jamais. Du côté des logements Crous, c’est le manque de places qui se fait sentir : seuls 8,3% des 40 000 étudiants dijonnais peuvent y accéder. Le système de bourse permet à seulement 1,78% des étudiants d’accéder au montant maximal (633,40€/mois). Les problèmes budgétaires et la précarité des étudiants les plongent dans l’isolement et provoquent beaucoup d’angoisses. « 40. C’est le nombre de personnes qu’accueillait l'épicerie de la Fédération étudiante de Bourgogne inter-associative (FEBIA) chaque jour en 2022. En 2023, ce sont près de 80 personnes qui se rendent à l’épicerie. Une situation que le président n’avait jamais connue ». Un étudiant sur 5 ne mange pas à sa faim ! Ces conditions sont loin d’être optimales pour réussir ses études et ses projets.

La France Insoumise et l’UNEF revendiquent : La mise en place d’une allocation d’autonomie / Une politique ambitieuse pour un droit au logement digne / Le financement à hauteur des besoins du réseau des œuvres universitaires et scolaires, seul service public dédié à la lutte contre la précarité étudiante et la gratuité des transports.