Net rebond de l’emploi ces derniers mois en Bourgogne-Franche-Comté

L’INSEE a publié ce vendredi matin plusieurs communiqués faisant état d’une amélioration significative de l’emploi dans la région.

Publié : 15 octobre 2021 à 8h42 par Fabrice Aubry

L’emploi a connu un net rebond ces derniers mois en Bourgogne-Franche-Comté

Crédit : Photo d’illustration INSEE

L’INSEE débute par un bilan global sur la situation économique dans la région :


« En Bourgogne-Franche-Comté, comme en France, la croissance de l’emploi est significative au deuxième trimestre. Avec un confinement en avril plus léger que ceux instaurés en 2020, le secteur de l’hébergement-restauration marque un net rebond. Les services aux ménages et le commerce sont également en hausse. L’emploi est stable dans la construction et l’industrie. »


L’INSEE poursuit ensuite en précisant quelles sont les conséquences sur le chômage et l’emploi dans la région :


« Au deuxième trimestre 2021, le taux de chômage en Bourgogne-Franche-Comté se maintient à 6,8 %, contre 8,0 % au niveau national. Il reste ainsi inférieur à son niveau d’avant la crise sanitaire. Il est stable dans la majorité des départements de la région sur le dernier trimestre observé. Au niveau des zones d’emploi, il varie de 4,9 % dans la zone de Beaune à 9,8 % dans celle de Montbéliard. »


L’INSEE conclut dans un dernier communiqué sur l’évolution favorable qui s’est développée pendant cet été 2021 :


« Durant l’été, à la faveur de l’allègement des restrictions sanitaires, l’économie régionale a bien résisté à la quatrième vague. Le nombre d’heures rémunérées se rapproche ainsi progressivement de son niveau d’avant-crise en 2019 dans presque tous les secteurs. Le montant des transactions par cartes bancaires progresse nettement durant l’été.


Le deuxième trimestre 2021 a été marqué par un nouveau confinement en avril. Mais celui-ci a été moins contraignant pour les entreprises et a eu un faible impact sur l’économie régionale. L’emploi salarié dans la région progresse, porté principalement par la hausse de l’emploi privé. L’hébergement-restauration retrouve des couleurs ce trimestre et voit ses emplois progresser. Freinées par des difficultés d’approvisionnement et la hausse du coût des matières premières, la construction et l’industrie ne gagnent pas d’emploi ce trimestre. En parallèle, le taux de chômage se stabilise à un niveau inférieur à celui d’avant-crise. »