Manifestations et grèves ce mardi en Côte d’Or

Comme partout en France, des mouvements sociaux sont organisés ce mardi en Côte d’Or pour protester contre la vie chère avec une manifestation prévue à Dijon et des grèves dans plusieurs secteurs.

Publié : 18 octobre 2022 à 8h56 par Fabrice Aubry

A l'appel de plusieurs syndicats, une manifestation doit avoir lieu ce mardi à Dijon

Crédit : Photo archive K6FM

Le contexte actuel d’inflation a poussé les syndicats à organiser cette nouvelle journée de mobilisation pour protester contre la vie chère, mais aussi pour défendre le droit de grève qui a été bafoué, selon certains, ces derniers jours par les réquisitions du gouvernement pour débloquer les livraisons d’essence. Ce mardi 18 octobre, les secteurs de l’éducation, de la fonction publique et des transports sont touchés. A la SNCF, seulement un TER sur deux est en circulation, et le trafic est également réduit chez Divia. 

A l’appel de plusieurs syndicats, une manifestation doit avoir lieu ce mardi après-midi à Dijon au départ de la place de la République, à 14h45. La direction locale de la NUPES a soutenu cette mobilisation dans un communiqué : 


« Que ce soit dans les raffineries, l’agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l’énergie et nucléaire, les organismes sociaux, les banque-assurances, les services informatiques, la maintenance industrielle, l’éducation, la santé, le commerce, la métallurgie… les salarié.e.s de très nombreux secteurs professionnels se mobilisent depuis des mois dans leurs entreprises ou leurs services pour revendiquer et gagner de légitimes augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité. Les jeunes se mobilisent aussi, pour leurs conditions de vie et d’études ainsi que pour une réforme des bourses ambitieuse. Le mouvement des lycées professionnels, d’ores et déjà décidé pour le 18 octobre, s’inscrit dans cette dynamique.


Pourtant et alors qu’elles réalisent d’énormes profits, les entreprises de la branche Pétrole, en particulier Total ou Exxon, refusent d’accéder aux exigences des salarié.e.s massivement mobilisés par l’ouverture immédiate d’une négociation sérieuse. Ces dernier.e.s réclament avant tout le rattrapage de l’inflation et une meilleure répartition des richesses créées par les travailleuses et travailleurs, alors que des milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires ».