La ville de Dijon se mobilise contre les violences faites aux femmes

La ville de Dijon a présenté ce vendredi les actions d’information et de sensibilisation pour lutter contre les violences faites aux femmes qu’elle va mettre place le 25 novembre prochain. Ci-dessous le communiqué.

Publié : 12 novembre 2021 à 17h18 par Dimitri Coutand

La journée d’ hommage à toutes les femmes victimes de violences aura lieu le 25 novembre prochain

Crédit : Ville de Dijon

La ville de Dijon compte dans ses effectifs plus de 63 % de femmes et son l’investissement en matière d’égalité professionnelle femmes hommes a été salué en juin 2018 par l’AFNOR Certification. Ce label témoigne de son engagement pour un avenir meilleur et un monde plus juste, sans violence à l’encontre de femmes et des filles.


Le 25 novembre marquera, comme chaque année depuis l’an 2000, la journée internationale contre les violences faites aux femmes et aux filles, instaurée par l’ONU Femmes. Parce que l’actualité fait encore trop souvent écho de cette violence quotidienne, la ville de Dijon et Dijon métropole, en partenariat avec le Zonta Club Dijon, DiviaMobilités et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, se recueille nt et se mobilise nt


Nathalie KOENDERS première adjointe au maire en charge de la transition écologique, du climat et de l’environnement, de la tranquillité publique et de l’administration générale, accompagnée de Kildine BATAILLE, adjointe au maire en charge de l’égalité femmes hommes et de la lutte contre les violences faites aux femmes, et Sylvie URVOY, présidente du Zonta Club de Dijon, Thomas FONTAINE, directeur de DiviaMobilités, et Yves BARD, président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Côte d’Or, ont présenté ce mercredi 10 novembre les actions d’information et de sensibilisation mises en œuvre pour l’édition 2021.


Jeudi 25 novembre Journée d’hommage à toutes les femmes victimes de violences à travers le monde


Exposition photos « Non aux violences faites aux femmes »


Le Zonta Club de Dijon, club service international, est engagé en faveur de l’autonomisation des femmes, la lutte contre les violences qui leur sont faites et pour l’égalité des droits partout dans le monde. Fin 2019, des élèves d’une classe de CAP plomberie du Lycée Hyppolite Fontaine de Dijon ont lancé une réflexion sur les violences faites aux femmes avec leur professeure de français. Le photographe dijonnais Alexis Doré DOREX) les a accompagnés dans la création de 7 affiches « choc ». Particulièrement sensible à cette initiative originale, le Zonta Club de Dijon leur a apporté sa contribution financière et assure depuis la valorisation de ce travail.


Toute la journée à l’Hôtel de Ville Salle d’attente des mariages


Entrée libre et gratuite Ouverte au grand public (déconseillée au moins de 11 ans)


Temps de recueillement et lecture par les élus du Conseil Municipal d’Enfants d’un message dédié aux jeunes filles afghanes.


Ce texte a été rédigé par le CME lors de l’atelier d’échanges pédagogiques qui s’est déroulé ce mercredi avec le Zonta Club de Dijon autour des droits de l’enfant et de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en France et dans le monde. Ce moment chargé d’émotion se déroulera à 17h30 cour d’honneur de l’Hôtel de V ille et sera ouvert au public.


La journée sera marquée par l’éclairage en soirée de bâtiments emblématiques de la ville. Le palais des États, le théâtre, l’ours Pompon s’illumineront en orange, couleur symbolique d’ONU Femmes À noter que le Grand Hôtel La Cloche s’associe à cette journée et revêtira lui aussi un habit de lumière orange.


L’exposition « Des photos à l’envers pour remettre les idées à l’endroit » est toujours visible sur les grilles du Jardin Darcy. A l’initiative du collectif droit des femmes 21, et soutenu par la ville de Dijon, ces clichés représentent des femmes et des hommes inversant leur rôle permettant ainsi une réflexion sur les stéréotypes de genre. Certaines photos choisissent de faire un clin d’œil humoristique tandis que d’autres représentent des scènes de violences conjugales.


Campagne de prévention contre le harcèlement dans les transports publics


« Sécurité des femmes dans les transports »


Dès le lundi 22 novembre, Keolis Dijon Mobilités, aux côtés de Dijon métropole, lance une campagne dédiée à la sécurité des femmes dans les transports urbains. Plus largement, il s'agit de s’engager et agir en faveur de la sécurité des femmes dans l’espace urbain dijonnais, contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles. La campagne de communication s’articule autour de trois angles de vue : la considération de la victime, l’engagement des témoins et la responsabilité de l’agresseur. Elle s’inscrit dans la durée et dans les pratiques pour impacter positivement les comportements. Des actions seront menées auprès de différentes cibles, via plusieurs canaux afin d’assurer la considération du sujet par tous.


Un violentomètre imprimé sur des sacs à pain dans les boulangeries dijonnaises


En partenariat avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, la ville de Dijon distribuera, à partir du 23 novembre dans les boulangeries partenaires un violentomètre. Imprimé sur un sac à pain, cet outil d’auto-évaluation avec 23 questions rapides à se poser permet de repérer les comportements violents et de mesurer si la relation de couple est saine ou au contraire, si elle est violente.


Présenté sous forme de règle graduée, il rappelle ce qui relève ou non des violences à travers une graduation colorée par 23 exemples de comportements types qu’un partenaire peut avoir : en vert pour une relation saine, en orange pour des violences qui n’ont pas lieu d’être et graduellement les cas de danger où demander de l’aide pour se protéger est nécessaire


Conçu au départ pour les adolescentes et les jeunes femmes, le violentomètre s’adresse à toutes et tous, femmes et hommes quel que soit leur âge. Est rappelée au verso de l’outil la définition du consentement : « Le fait de donner son accord de manière consciente, libre et explicite à un moment donné pour une situation précise. Tu peux revenir sur ce choix quand tu le souhaites et selon les raisons qui te sont propres. Tu n’as pas à te justifier ou subir des pressions ».