De l’amiante retrouvé sur le site de l’ex-usine Amora à Dijon
Ce mardi 26 septembre, le maire de Dijon François Rebsamen a tenu une conférence de presse afin d’informer que de l’amiante avait été retrouvé sur le site de l’ex-usine Amora, quai Nicolas Rolin à Dijon.
26 septembre 2023 à 18h04 par la rédaction
Environ 850 logements doivent être construits sur le site de l'ancienne usine Amora.
Crédit : Photo Google Maps
Retrouvez, ci-dessous, le communiqué :
« François Rebsamen, maire de Dijon, président de Dijon métropole, a décidé d’engager tous les recours légaux de recherche en responsabilité après avoir pris connaissance de la présence de résidus de matériaux amiantés enfouis dans le site du projet immobilier dit « Quai Moutarde », à Dijon, suite à des sondages de sols réalisés dans le courant de l’été par les promoteurs de l’opération immobilière à venir.
Le maire de Dijon a saisi les services de l’État compétents et a immédiatement demandé à la SPLAAD, actuel propriétaire du terrain, de procéder à des expertises pour connaître les causes de cette situation et la provenance de ces matériaux.
Sans attendre les conclusions de ces expertises, le maire a demandé que soient effectuées sans délai des mesures de la qualité de l’air (mesures dites « d’empoussièrement ») afin de s’assurer de toute absence de pollution de l’air sur le terrain. « La sécurité des Dijonnaises et des Dijonnais m’importe avant toute chose », ajoute François Rebsamen.
En effet, suite à des carottages effectués par les promoteurs, de l’amiante a été trouvé dans les remblais du site, sous forme de gravats jusqu’à 3 mètres de profondeur.
La présence d'amiante enfoui dans le sol ne présente pas en elle-même de risque sanitaire mais les poussières pourraient présenter un danger pour les personnes exposées, en particulier pour les salariés des entreprises qui seraient amenés à intervenir sur le site.
Les résultats de ces mesures réalisées par un organisme indépendant en fin de semaine dernière sont désormais connus : il n’a pas été retrouvé de fibres d’amiante dans l’air de la zone concernée.
Par ailleurs, le maire a demandé à la SPLAAD d’engager dans les plus brefs délais des travaux visant à sécuriser le terrain, dont il convient de rappeler que l’accès est d’ores et déjà interdit au public (panneaux de signalisation « Propriété privée – chantier interdit au public », barriérage). Ces travaux, qui consistent à recouvrir intégralement le sol d’un film géotextile de protection, lui-même recouvert de 20 cm de terre végétale, débuteront la semaine prochaine pour une durée de trois semaines.
De fait et à court terme, le démarrage du projet d’aménagement piloté par la SPLAAD est donc bien entendu différé. »