Aide à mourir : un texte « inapplicable en l’état » pour Jean-Luc Romero-Michel

Jean-Luc Romero-Michel, président d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, avait accompagné le Dijonnais Alain Cocq pour un suicide assisté en Suisse, en 2021. Il réagit au dévoilement par Emmanuel Macron, ce dimanche 10 mars, du projet de loi sur l'aide à mourir.

11 mars 2024 à 16h41 par Charles Perrin Sonnette

Nous avions rencontré Jean-Luc Romero-Michel le 6 mars dernier, lors de sa venue à Dijon.
Nous avions rencontré Jean-Luc Romero-Michel le 6 mars dernier, lors de sa venue à Dijon.
Crédit : Photo K6FM

Ce dimanche 10 mars, Emmanuel Macron a dévoilé les contours du futur projet de loi sur l’aide à mourir. Une aide sous certaines conditions, détaillées par le président de la République : « être majeur, capable de discernement, atteint d’une maladie incurable et dont le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme. »

Un texte qui ne donne pas satisfaction auprès de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), présidée par Jean-Luc Romero-Michel (également adjoint à la maire de Paris). Parmi les désaccords : le fait que le demandeur ne soit pas libre de la décision (mais tributaires de l'avis des médecins) et que certaines maladies, comme la maladie de Charcot, ne soient pas concernées.

Retrouvez la réaction de Jean-Luc Romero-Michel, président de l’ADMD :
Crédit : K6FM

Le projet de loi sur l’aide à mourir sera débattu à l’Assemblée nationale le 27 mai prochain.




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