Ouverture de la première station à hydrogène de la métropole

Lundi 24 juin a été inaugurée la première station de production et de distribution d’hydrogène au nord de Dijon. Pour un budget total de 100 millions d'euros, cette station a pour but de décarbonsier son parc de véhicules lourd (bus et bennes à ordures).

Publié : 26 juin 2024 à 6h30 par Morgane Aigu

La station a été mise en service et inaugurée le lundi 24 juin dernier.
La station a été mise en service et inaugurée le lundi 24 juin dernier.
Crédit : Photo François Weckerlé/Dijon métropole

La mise en service le 24 juin 2024 de la station, constitue une étape majeure pour la décarbonation du territoire. Dès cet été, quatre camions-poubelles à hydrogène vert seront mis en service. L'investissement total de 100 millions d’euros est soutenu par l'Union européenne, pour contribuer au Pacte Vert pour l’Europe. La station de production et de distribution d’hydrogène a une capacité de production de 430 kilos par jour. Une deuxième station sera construite au sud de Dijon, opérationnelle en 2026, elle produira une tonne par jour. Un site de stockage de 1,5 tonne d’hydrogène sera également installé près de Dijon-Nord.

Marie-Guite Dufay, présidente de la Région, aux côtés de François Rebsamen, maire de Dijon.
Marie-Guite Dufay, présidente de la Région, aux côtés de François Rebsamen, maire de Dijon.
Crédit : Photo Margot Dupuit/Dijon métropole

Qu'est-ce que l'hydrogène et comment est-il produit ?
L'hydrogène est produit par électrolyse de l'eau en utilisant un électrolyseur. Ce dispositif utilise de l'électricité pour séparer l'eau (H₂O) en hydrogène (H₂) et oxygène (O₂). Le gaz hydrogène est récupéré puis stocké dans des réservoirs de moyenne et haute pression.
Lorsqu'il est produit à partir de sources renouvelables, l'hydrogène est une énergie propre avec des émissions de gaz à effet de serre quasi nulles. C'est le cas de la centrale de Dijon dont l'électricité provient des déchets ménagers de l'unité de valorisation énergétique voisine et de la centrale photovoltaïque de Valmy.

Avec 22 camions poubelles et 55 à 60 bus à hydrogène d'ici 2035, ce projet réduira annuellement 4 000 tonnes  de CO2, soit l'équivalent de plus de 18 millions de km en voiture thermique.




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