L’Agence Régionale de Santé s’engage pour lutter contre l’ambroisie

Dans un communiqué envoyé ce jeudi, L’Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté explique la manière dont elle mobilise les acteurs de la région et comment elle s’engage pour lutter contre l’ambroisie.

Publié : 9 juillet 2020 à 15h49 par la rédaction

K6 FM
Crédit : Photo dillustration K6FM

Dans la continuité de la journée internationale de l’ambroisie (le 22 juin cette année), l’ARS met en ligne sur son site internet des fiches ambroisie par département qui présentent :

- l’état des lieux des localisations dans le département et leur répartition,

- les résultats de la surveillance pollinique,

- le bilan des actions mises en œuvre en 2019 dans le cadre du plan de prévention et de lutte départemental, ainsi que les actions prévues en 2020.  

Pour en savoir plus sur les fiches de chaque département

Pourquoi lutter contre l’ambroisie ?

L’ambroisie est une plante annuelle envahissante dont le pollen est à l’origine de fortes réactions allergiques. L’allergie à l’ambroisie apparaît après plusieurs années d’exposition à son pollen. Quelques grains de pollens par mètre cube d’air sont suffisants pour déclencher des manifestations allergiques : rhinites, conjonctivites, trachéites, avec, dans 50% des cas, l’apparition de l’asthme ou son aggravation. Dans les zones infestées, 12 à 20% de la population est allergique à l’ambroisie.

Le pic de pollinisation se situe à la fin du mois d’août et peut se prolonger durant le mois de septembre.

Très envahissante, l’ambroisie est en pleine progression dans notre région (voir aussi carte ci-dessous). Elle colonise tous les milieux et se propage essentiellement du fait des activités humaines : chantiers, déplacements de terre, de matériaux…Les localisations se retrouvent principalement sur les accotements routiers et les parcelles agricoles. L’objectif est donc de réduire l’exposition aux pollens par l’élimination de la plante.

Au-delà de leurs conséquences sur la santé, les ambroisies ont aussi un impact sur l’agriculture. En effet, elles peuvent se développer dans des parcelles agricoles aux dépens des cultures et entrainer des pertes de rendements et des coûts de gestion supplémentaires.

Comment lutter contre l’ambroisie ?

Les huit départements de la région disposent d’arrêtés préfectoraux définissant les plans d’action pour prévenir l’apparition de l’ambroisie et lutter contre sa prolifération. Tous les propriétaires ou gestionnaires de terrains sont concernés et ont l’obligation d’agir. La prévention repose sur l’identification des zones infestées, la mise en place d’une gestion adaptée du sol (installation de membranes textiles, paillis, végétalisation, concurrence, prévision des assolements), une vigilance sur le transport de terres (remblais, pneus, outils) et sur le transport de récoltes ou de semis souillés par des graines d’ambroisie, l’inscription dans les actes contractuels (et notamment le Cahier des clauses techniques particulières –CCTP- des marchés publics) d’une clause sur la prévention du risque ambroisie pour les travaux agricoles (drainage, entretien, récolte, …).

La lutte curative vise l’élimination de la plante, en privilégiant les méthodes non chimiques : arrachage manuel, binage, fauchage, tonte, désherbage thermique, désherbage chimique (en l’absence d’autres solutions). Que faire si je vois de l’ambroisie ? Sur ma propriété : je signale et j’agis en éliminant la plante !

Hors de ma propriété et sur un terrain public : je signale ! La commune ou la fédération régionale de lutte contre les organismes nuisibles (FREDON) engageront les mesures d’actions nécessaires. 




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