La métropole dijonnaise investira 124 millions d’euros en 2025

François Rebsamen l’a annoncé ce jeudi, la métropole dijonnaise investira près de 124 millions d’euros sur l’année 2025. Le président de la métropole a souligné que « c’est le plus haut budget que la métropole ait connu » tout en précisant que « tout ce qui a été lancé arrive aujourd’hui à échéance et sera bouclé par un certain niveau d’investissement ».

37 millions d’euros dédiés aux transports publics urbains
Pour la métropole, l’investissement dans les mobilités représente un axe majeur sur cette nouvelle année. Près de 37 millions d’euros seront investis dans ce secteur à travers différents projets.

La métropole se verra dotée de 38 bus à hydrogène à horizon 2035 pour un investissement chiffré à 16 millions d’euros. À côté, huit millions d’euros serviront pour des travaux d’adaptation, six millions d’euros seront dédiés au projet CapaTram afin de renforcer le service de tramway, quatre millions d’euros seront investis pour aménager les différents arrêts de bus de la métropole et 2,3 millions d’euros serviront au projet d’ombrières photovoltaïques sur le parking du Zénith de Dijon.

D’autres investissements importants
Un autre investissement majeur de 36 millions d’euros se fera pour des travaux sur la gestion de l’espace public. La métropole dijonnaise investira également 14 millions d’euros sur la collecte et le traitement des déchets, 10 millions d’euros pour le développement de l’offre de logements abordables et la rénovation thermique et 10 millions d’euros sur les questions de la distribution d’eau potable et de l'assainissement.

Un budget qui a su faire réagir l’opposition
Comme à son habitude, le groupe Agir pour Dijon a exprimé ses réticences quant à ces investissements.

Le président du groupe, Emmanuel Bichot, est notamment intervenu sur le projet de bus à hydrogène qu’il qualifie de « plus coûteux, moins fiable, et dangereux ». L’élu municipal est également revenu sur la rénovation de l’usine d’incinération dont la capacité va être augmentée « quand bien même le tri devrait réduire la quantité de déchets résiduels à brûler avec toutes ses conséquences sur la pollution de l’air à Dijon ».

L’opposant a complété ses propos en critiquant la position de la métropole quant à ces projets d’investissement : « Ce sont des projets pharaoniques qui consomment l’essentiel de nos ressources. De plus, ces grands projets profitent peu aux entreprises locales de notre territoire. »