La Côte-d’Or propose des aides aux (futurs) vétérinaires
Pour lutter contre la baisse du nombre de vétérinaires dans les zones rurales de Côte-d’Or, le Département a voté plusieurs aides. L’objectif ? Inciter les jeunes vétérinaires à venir s’installer et soutenir les cabinets en place.
1er janvier 2024 à 11h00 par la rédaction
À partir du 2 janvier 2024, cinq aides seront financées par le Département :
- Pour les étudiants vétérinaires :
Logement : 300 € par mois pour un logement situé en Côte-d’Or (hôtel, gîte, chambre d’hôte…) pour six mois de stage maximum réalisés dans les cinq premières années d'études.
Déplacements : 300 € par mois pour les déplacements effectués pendant le stage et entre le lieu d’étude et le stage, pour six mois de stage maximum réalisés dans les cinq premières années d'études.
Études et projet professionnel : 800 € par mois sur douze mois consécutifs maximum pour les étudiants vétérinaires de dernière année qui s’engagent à exercer leur activité de vétérinaire auprès des animaux de rente pendant cinq ans en Côte-d’Or.
Les étudiants scolarisés dans les écoles vétérinaires françaises ou européennes, effectuant un stage dans un cabinet vétérinaire situé en Côte d'Or peuvent en bénéficier. Le stage doit comporter des mises en situation professionnelles de soins aux animaux d'élevage. Les indemnités de logement et de déplacement sont cumulables. L'indemnité d'études et de projet professionnel n'est pas cumulable avec les indemnités de logement et de déplacements.
- Pour les vétérinaires :
Installation : Jusqu’à 60 000 € pour les dépenses liées au début d’activité pour pratiquer la médecine rurale.
Modernisation : Jusqu’à 30 000 € pour les cabinets vétérinaires existants et pratiquant la médecine rurale.
Les bénéficiaires de l'aide doivent être titulaires d'une habilitation sanitaire. Pour ces deux subventions, les vétérinaires signent une convention dans laquelle ils s'engagent à établir leur domicile professionnel en Côte-d'Or et à exercer auprès des animaux d'élevage ou de rente pendant minimum cinq ans, en assurant la continuité et la permanence des soins aux animaux d’élevage.