Gabriel Attal à l’école Champollion : « Un travail titanesque »

« L’école, c’est l’âme de la République. Quand l’école est touchée, frappée, dégradée, c’est un coup qui est porté à la République. » Ces quelques mots, prononcés par Gabriel Attal lors de sa visite à l’école élémentaire Champollion, avaient une résonnance particulière dans l’esprit du personnel de l’établissement, dont quelques représentants étaient présents. Ce dernier, visé par un engin incendiaire le 1^er juillet en marge des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, porte encore les marques du sinistre.

« Je veux saluer le travail absolument titanesque qui a été réalisé dans les communes concernées depuis le mois de juillet. Il y a eu l’effroi, et ensuite l’effort », se félicite le ministre. « L’effort des élus, des personnels de direction, des enseignants, des familles, des entreprises qui ont participé aux travaux, pour être capable d’apporter une réponse et une solution à chaque élève de la République, c’est ce que nous leur devons. »

L’école pourra rouvrir et accueillir de nouveau des élèves

En termes de chiffres, Gabriel Attal a précisé que 250 établissements scolaires avaient fait l’objet de dégradations en France sur cette période. Parmi eux, 60 ont fait l’objet d’un départ d’incendie, dont 13 ont été particulièrement dégradés. 8 pourront rouvrir et accueillir des élèves, souvent avec des aménagements, comme c’est le cas pour l’école élémentaire Champollion.

« On voit à l’échelle individuelle ce que ça représente » enchaîne le ministre, repris par le maire François Rebsamen, lui-aussi présent : « Ici ça va être de l’ordre de 550 000€. »

Gabriel Attal assure quant à lui qu’il sera « vigilant à ce que les assurances puissent prendre en charge les travaux » et sera « un relais pour les communes s’il y a des difficultés auprès d’elles pour débloquer les dossiers. »