COMMUNIQUE DE JEAN-FRANCOIS DODET, Maire de Saint-Apollinaire, Vice-président de DIJON METROPOLE

Sur les enjeux d’une loi en faveur d’une mort programmée, la proposition de loi 1100 relative à la fin de vie, prochainement débattue à l’Assemblée nationale.

Publié : 15 avril 2025 à 11h46 par Rédaction

JEAN-FRANCOIS DODET Maire de Saint-Apollinaire Vice-président de DIJON METROPOLE
JEAN-FRANCOIS DODET Maire de Saint-Apollinaire Vice-président de DIJON METROPOLE
Crédit : K6FM

Les parlementaires vont prochainement débattre sur la fin de vie.

Après les lois de 1999, 2002, 2005, 2016 organisant les droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, une nouvelle loi en rupture avec tous les principes philosophiques, éthiques, sociétaux et médicaux qui ont prévalu jusqu’à ce jour dans notre système de santé, sera prochainement étudiée au Parlement. L’impact de lois similaires dans plusieurs pays proches doit amener une réflexion sereine, objective et sans passion. Alors que dans ces pays, l’accès à l’aide à mourir était au début, très restrictive et possible pour quelques cas médicaux ciblés, on assiste aujourd’hui à :

Au CANADA, en 2024, l’extension de l’aide à mourir à des personnes atteintes de troubles mentaux. L’opinion serait à 25% prête à accepter l’euthanasie pour les personnes en situation de précarité et sans domicile fixe.

En BELGIQUE, euthanasie active ouverte à des personnes dépressives.

En SUISSE, élargissement étudié pour les détenus et les souffrances existentielles.

Au PAYS-BAS, euthanasie des mineurs s’ils sont doués de discernement.

La législation française, est sans doute celle qui dans le monde est la plus aboutie, fruit de textes successifs votés dans un continuum. La proposition de loi 1100 relative à la fin de vie casse les principes fondamentaux sur lesquels est fondée notre société. Les règles proposées ne sont entourées d’aucune limite sérieuse avec un risque d’emballement du système compte tenu des enjeux financiers. Avec la légalisation de l’euthanasie, FONDAPOL évalue à une économie possible mais éthiquement inacceptable de 1,4 milliard d’euros par an des dépenses de santé.

Médecin de santé publique et membre du Collectif Démocratie, Ethique et Solidarités, Jean-François DODET soutient l’avis de ce collectif « FIN DE VIE : les enjeux d’une loi en faveur d’une mort programmée ». Il réaffirme que le développement des soins palliatifs doit être la première préoccupation du législateur.  




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