Comment rapprocher les consommateurs des producteurs locaux ?

Ce mercredi était présenté, au Conseil Départemental de la Côte-d’Or, le Projet Alimentaire Territorial départemental (PAT). Baptisé « Alimen’terr21 » et copiloté par la Chambre d’Agriculture de Côte-d’Or, cette démarche vise à rapprocher les consommateurs des producteurs locaux.

Publié : 20 octobre 2021 à 17h28 par Dimitri Coutand

Comment rapprocher les consommateurs des producteurs locaux ?
Vincent Lavier (à gauche) et François Sauvadet (à droite) lors de la présentation du PAT
Crédit : K6FM

Depuis plusieurs années maintenant, la valorisation des produits et des producteurs locaux est une des priorités de François Sauvadet, le président du Conseil Départemental de la Côte-d’Or. La création de la marque « Savoir-Faire 100% Côte-d’Or » en 2019 en est parfait exemple. Dans la même lignée, l’ancien ministre a dévoilé ce mercredi, en compagnie du président de la Chambre d’Agriculture de la Côte-d’Or Vincent Lavier, le Projet Alimentaire Territorial départemental (PAT).

Cette démarche vise principalement à rapprocher les consommateurs des producteurs locaux. « Le plan alimentaire territorial, c'est tout simplement organiser la mise en circuit et la commercialisation de produits locaux auprès des consommateurs, auprès de nos cantines », explique François Sauvadet. « L'idée, c'est d'apporter de la valeur ajoutée sur place pour protéger notre planète et éviter les déplacements inutiles. »

D’après le département, « Alimen’terr21 » va permettre de travailler sur plusieurs points :

  • le développement de l’offre alimentaire de proximité pour massifier les achats de produits locaux et faciliter l’accès à tous en identifiant des solutions,
  • l’assurance d’une complémentarité et d’une cohérence territoriale,
  • l’accompagnement et la coordination des initiatives locales foisonnantes sur le département.

Du côté des producteurs locaux, le PAT est « un enjeu extrêmement important parce que c'est redonner des perspectives au monde agricole quant à la valorisation des produits locaux », précise Vincent Lavier. « Et puis, peut-être plus basiquement, la reconnaissance du métier d'agriculteur et ce qu'il apporte à son territoire. »

Retrouvez ci-dessous l’interview de François Sauvadet :
Retrouvez ci-dessous l’interview de Vincent Lavier :



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