L'UMIH 21 fête la nouvelle année autour d'une tête de veau

Ce jeudi 12 janvier, les vœux de l'UMIH 21 (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie de Côte-d’Or) ont eu lieu au grand hôtel La Cloche. Après plusieurs années sans cérémonie, l’habituel plat de la tête de veau a été servi. Les problématiques d'inflation et les restrictions pour les bars place de la République ont été évoqués.

12 janvier 2023 à 12h40 par Hugo Courville

Les vœux de l'UMIH 21 se déroulaient ce 12 janvier 2023.

Crédit : Hugo Courville

La cérémonie des vœux de l’UMIH 21 s’est déroulée ce jeudi 12 janvier dans les caves du MGallery grand hôtel La Cloche. Pour l’occasion, le syndicat a remis en place son plat traditionnel de la tête de veau. Une assiette qui se mange tous les ans à 8 h 30 du matin, et qui est selon Patrick Jacquier, le président de l’UMIH 21, « dans la pure tradition de la cuisine simple ». Depuis 2020, l'union dijonnaise a été privée de ces festivités par la crise sanitaire. Trois ans plus tard, la tradition est relancée avec une cérémonie en présentiel.


Une année 2023 qui commence mal


Durant les voeux, quelques points noirs ont été évoqués. En premier lieu, la fermeture avancée des bars place de la République. Depuis la décision du préfet de Côte-d’Or, Franck Robine d’avancer celle-ci à deux heures du matin, cette actualité fait beaucoup parler et à déjà des lourdes conséquences. Selon Patrick Jacquier, « déjà 42 licenciements ont été effectués » au sein de ces entreprises. Une décision qui pour le président de l’UMIH 21 « reste brutale et trop forte », mais il souligne tout de même « comprendre la volonté de défendre la sécurité des personnes qui fréquentent ces établissements ». Enfin, la hausse des factures énergétiques a été mentionnée par Patrick Jacquier, pour qui « les fonds de commerce de notre territoire sont en péril ».


On écoute Patrick Jacquier, président de l’Union des métiers et des industries de l'hôtellerie de Côte-d’Or :

La tête de veau servie lors de la cérémonie des vœux de l'UMIH 21.

Crédit : Hugo Courville