Nouveau rebondissement dans l’affaire du viol de Genlis
La gendarmerie qui enquêtait sur l’affaire du viol de la fillette de Genlis en 2016 vient d’être dessaisie de l’enquête au profit de la police judiciaire.
23 mars 2018 à 6h15 par Fabrice Aubry
Crédit : Fabrice Aubry
C’est une affaire qui n’en finit pas de défrayer la chronique en Côte d’Or. Pour rappel, en 2016, Éric Peclet, instituteur d’une école de Genlis, est accusé du viol d’une fillette. Il est mis en examen avant d’être incarcéré pendant 4 mois avant finalement d’être libéré et mis hors de cause.
La gendarmerie qui était en charge de l’enquête depuis le début de l’affaire vient d’être dessaisie du dossier qui est maintenant confié à la police judiciaire. « Il ne s’agit pas d’une mesure de défiance vis-à-vis de la gendarmerie. L’idée est d’avoir un œil neuf sur le dossier. On sait qu’un membre de la famille de la jeune enfant est gendarme et que l’un de ses proches est une piste sérieuse » Précise le procureur de la République de Dijon dans les colonnes du « Bien Public » de ce vendredi. Éric Mathais qui indique également : « Il est inexact de dire qu’il y a une inertie de la justice sur ce dossier. Des expertises scientifiques sont encore en cours aujourd’hui. Nous voulons prendre tout le temps nécessaire parce que ce dossier est très difficile. »