Le groupe politique « Agir ensemble pour Dijon » demande la révision du projet immobilier « Garden State »
Alors que le tribunal de Dijon examinait ce mercredi la demande d’expulsion de militants écologistes qui s’étaient installés illégalement sur une parcelle située avenue de Langres et destinée à un projet immobilier, le groupe politique d’opposition « Agir ensemble pour Dijon » demande, de son côté, la révision de ce projet immobilier porté par la mairie. Ci-dessous le communiqué.
Publié : 8 octobre 2020 à 5h50 par la rédaction
Emmanuel Bichot, pr�sident du groupe politique dopposition � Agir ensemble pour Dijon �
Crédit : Archive K6FM
« Dans la matinée du mercredi 7 octobre 2020 s’est tenue l’audience au tribunal judiciaire de Dijon pour l’occupation, depuis le mercredi 17 juin 2020, par le collectif “Les jardins de l'engrenage" d’un terrain de trois hectares, appartenant encore à la Ville de Dijon, situé au 63 avenue de Langres. Ce terrain doit accueillir un projet immobilier de plusieurs centaines de logements, baptisé “Garden State”. Le jugement a été mis en délibéré au mercredi 4 novembre 2020.
Cette occupation, certes illégale, est révélatrice du rejet de la densification urbaine voulue par François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon métropole. Nous rappelons que, lors du conseil municipal du 24 juin 2019, le groupe municipal “Agir pour Dijon” était le seul groupe à avoir voté contre ce projet de cession par la ville de Dijon, porté par la majorité municipale dont faisaient partie les élus d’Europe Ecologie les Verts (EELV).
En effet, la densité du projet “Garden State” est trop forte avec 330 logements, dont 145 logements sociaux. Les immeubles compteront jusqu’à 8 niveaux. La part conservée en pleine terre ne dépassera pas les 30 % de la superficie, du fait de la présence de dalles de béton. Ce projet ne répond pas aux aspirations des Dijonnais qui souhaitent une ville plus aérée, plus harmonieuse et plus verte. Il ne faut plus continuer à densifier et à bétonner ainsi, comme veut le faire François Rebsamen avec son projet de création d’un « canyon urbain » depuis Chenôve jusqu’à Valmy. La densification massive des abords du tramway au détriment de l’identité des quartiers priverait la ville d’un certain nombre d’espaces de respiration pourtant nécessaires.
Ainsi, nous demandons à François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon métropole, de faire profondément évoluer le projet “Garden State” en concertation avec les riverains et, au-delà, réviser le plan local d’urbanisme 2020-2030. »
Communiqué d’Emmanuel BICHOT, président, Laurent BOURGUIGNAT, Stéphane CHEVALIER, Bruno DAVID, Laurence GERBET, Caroline JACQUEMARD, Céline RENAUD, Axel SIBERT, Henri-Bénigne de VREGILLE, Claire VUILLEMIN