La jeune lycéenne géorgienne du lycée Hyppolite Fontaine a été libérée

La nouvelle est tombée ce mercredi après-midi : Gvantsa, la jeune lycéenne géorgienne du lycée Hyppolite Fontaine, va quitter le centre de rétention de Metz ou elle était depuis samedi. Ses camarades et ses professeurs s’étaient mobilisés hier lors d’une manifestation. Ci-dessous le communiqué du président du collectif de soutien aux demandeurs d'asile de Côte d’Or.

28 août 2019 à 15h59 par la rédaction

Les camarades et professeurs de la jeune g�orgienne s�taient mobilis�s ce mardi lors dune manifest

Crédit : DR

"Nous venons d'apprendre que la justice vient d'ordonner la libération de Gvantsa, car la préfecture de Côte d'Or n'avait pas respecté les procédures. On ne peut que se réjouir de la voir revenue parmi les siens et du désaveu d'une méthode particulièrement brutale. Rappelons qu'elle a été arrétée par surprise sans pouvoir amener aucune affaire personnelle alors qu'elle respectait les obligations de pointage au commissariat pendant la durée de sa procédure et sans que les moindre délit puisse lui être reproché. Cependant, la question n'est aucunement réglée sur le fond. La décision de régularisation pour pouvoir continuer de vivre avec sa famille et ses proches dépend du pouvoir discrétionnaire du préfet. Elle remplit toutes les conditions de régularisation. Il est urgent qu'elle puisse reprendre une vie et des études sereines. C'est ce que nous appelons tous à venir demander demain jeudi 29 août à 17h devant la préfecture à Dijon"



La préfecture a ensuite réagi ce mercredi soir dans un communiqué : 


« La Cour d’appel de Metz, par décision rendue ce jour, a annulé l’ordonnance du juge de la liberté et de la détention du 26/08/2019 ayant validé la rétention administrative de Mme Gvantsa PKHIKIDZE. Le préfet de la Côte-d’Or prend acte de cette décision qui censure la décision de placement en rétention administrative pour des motifs de procédure.


Sur le fond, la décision de l’administration portant refus de séjour, assortie d’une obligation de quitter le territoire français, dans le délai de 30 jours, notifiée à Mme PKHIKIDZE le 24 juillet 2018, a été validée par le Tribunal administratif de Dijon par un jugement en date du 17 décembre 2018.


Le préfet observe qu’il a été fait appel de ce jugement auprès de la Cour administrative d’appel de Lyon, qui a programmé une audience le 10 septembre 2019. Conformément à la déontologie de l’administration interdisant la diffusion publique d’informations individuelles, il ne sera fait aucun commentaire supplémentaire sur ce dossier contenant des données personnelles. »