La députée de Côte d’Or Fadila Khattabi réagit à l’affaire Orpéa

Suite à l’enquête menée par le journaliste Victor Castanet sur le groupe Orpéa, la présidente de la commission des affaires sociales de l’assemblée nationale, la députée de Côte d’Or Fadila Khattabi, a lancé ce mercredi un cycle d’auditions permettant, en premier lieu, d’entendre les responsables du groupe mis en cause.

2 février 2022 à 18h46 par la rédaction

Fadila Khattabi est députée de Côte d'Or et présidente de la commission des affaires sociales

Crédit : Photo archive K6FM

Ci-dessous le communiqué de Fadila Khattabi :


Face à la gravité des faits révélés par l’enquête du journaliste Victor Castanet dans son ouvrage Les Fossoyeurs, la Présidente de la Commission des Affaires Sociales, Fadila Khattabi, tient tout d’abord à exprimer son indignation et surtout sa compassion envers les résidents des établissements privés, qui auraient été confrontés à des situations intolérables de maltraitance.


Notre société se doit de prendre soin et d’accompagner ses aînés et ce, dans des conditions dignes et accessibles à tous, quels que soient ses moyens. Face à la gravité des faits relatés, le Parlement doit jouer pleinement son rôle pour établir si ces agissements sont avérés et faire toute la lumière sur le fonctionnement de ces établissements. 


Par conséquent, Fadila Khattabi a pris la décision de lancer un cycle d’auditions au sein de la Commission des Affaires Sociales qui permettra en premier lieu d’entendre les responsables du groupe Orpea et ce, dès cet après-midi. Ces auditions seront également l’occasion d’entendre d’autres acteurs, notamment, le journaliste Victor Castanet la semaine prochaine.


La présidente de la Commission des Affaires Sociales tient à souligner qu’il ne s’agit en aucun cas de jeter l’opprobre sur les établissements accueillant les personnes âgées et dépendantes ni sur leurs personnels, loin de là ; car la très grande majorité d’entre eux réalise un travail considérable pour prendre soin de nos aînés avec professionnalisme et humanité ; un travail que nous savons d’autant plus difficile en cette période de crise sanitaire.


Mesurant pleinement l’urgence de la situation et l’ampleur des enjeux soulevés, la présidente de la Commission des Affaires Sociales souhaite mettre à profit les semaines de travail à venir pour d’entendre les différents acteurs afin de comprendre comment de tels faits, s’ils sont établis, ont pu se produire et surtout comment les empêcher à l’avenir, car une telle situation dans notre pays est intolérable.