Homme tué par balles à Dijon : retour sur le drame de ce week-end

Dijon s’est retrouvé à la Une de l’actualité nationale en cette fin de week-end après une fusillade survenue dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier Stalingrad et qui serait due à un énième règlement de comptes entre dealers. Un immeuble situé rue Auguste Blanqui a en effet été criblé de balles samedi soir vers minuit et demi. Lors de cet événement, un homme a reçu une balle perdue et est décédé alors qu’il dormait dans son appartement, situé cet immeuble. L’émotion est grande dans tout le quartier puisque cet homme n’avait vraisemblablement rien à voir avec ce trafic de drogue. Ce fait divers fait écho à d’autres événements du même genre survenu ces derniers mois ailleurs en France pendant lesquels des personnes n’ayant rien à voir avec les trafics avaient été victimes collatérales de règlements de comptes entre trafiquants comme ce fut le cas à Nîmes ou encore à Marseille.

L’immeuble visé par les tirs était un bâtiment de logements sociaux géré par le bailleur Grand Dijon habitat dont la direction a réagi via un communiqué : « Averti par les services de police et les secours, Grand Dijon Habitat, aux côtés de la Ville de Dijon, s’est mobilisé pour apporter assistance aux locataires et a procédé aux relogements d'urgence nécessaires. Face à l’extrême gravité des faits, au choc et à l’immense émotion suscités, qu'ils partagent, les équipes de Grand Dijon Habitat et les élus communaux de permanence étaient présents ce dimanche matin sur le site pour témoigner aux locataires et aux victimes leur total soutien. Grand Dijon Habitat condamne avec la plus grande fermeté ces actes inqualifiables et restera présent autant que nécessaire aux côtés de ses locataires ».

Suite à cet événement, le préfet Franck Robine et le procureur de la République de Dijon, Olivier Caracotch, ont tenu un point presse à l’hôtel de police de Dijon. Une unité d’élite de CRS a été mobilisée dans le quartier dès ce dimanche pour tenter de renforcer la sécurité. De plus, la préfecture a indiqué que « la cellule d'urgence médico-psychologique a été constituée afin d'assurer la prise en charge des personnes présentes lors de l’événement ».