Elisabeth Borne attendue ce vendredi à Longvic par les syndicats
La ministre du travail sera en déplacement ce vendredi au centre de formation et d'apprentissage (CFA) de la Noue à Longvic. Plusieurs syndicats ont appelé à une manifestation à cette occasion pour protester contre la réforme de l’assurance chômage.
Publié : 7 octobre 2021 à 12h00 par Fabrice Aubry
Elisabeth Borne sera ce vendredi matin à Longvic
Crédit : Gouvernement.fr
La réforme de l’assurance chômage se déploie sur plusieurs étapes, avec la première qui est entrée en vigueur vendredi dernier. Cette réforme prévoit, à terme, de réduire les droits des chômeurs avec une baisse plus rapide du montant des allocations. Un projet porté par le gouvernement pour inciter davantage à revenir vers l’emploi en cette période de reprise économique et de pénurie de main d’œuvre dans de nombreux secteurs.
Une réforme qui n’est pas du goût de nombreux syndicats comme la CGT Côte d’Or, FSU ou Solidaires 21. Ils ont annoncé via un communiqué commun un rassemblement ce vendredi matin à 8h30 devant le CFA « la Noue » pour la venue de la ministre du travail :
« Nos organisations syndicales invitent l'ensemble des forces syndicales départementales, ainsi que tou.te.s les chômeurs.euse s et précaires, mais aussi tou.te.s celle et ceux qui souhaitent se battre pour défendre une assurance chômage respectueuse de tou.tes, et le droit du travail en général, à se rassembler vendredi 8 octobre à 8h30 devant le CFA La Noue pour exprimer à la Mi nistre du Travail tout notre dégoût et notre détermination à ne pas se laisser piétiner et à défendre une vie digne. »
Les syndicats ont également expliqué leur opposition à cette réforme de l’assurance chômage :
« Cette «réforme» n’est pas tolérable car elle va impacter en premier lieules personnes déjà les plus fragilisées. Selon les chiffres de l’Unédic, 1,15 million de personnes vont voir leurs droits baisser drastiquement, en moyenne de 17%, et jusqu’à 40% pour les 400 000 les plus précaires. Les plus touchés seront justement celles et ceux qui ont des contrats précaires, courts, en permittence ou les saisonniers, bref tous ceux et toutes celles qui sont de la main d’œuvre d’ajustement pour les patrons, seront la cible directe de ces nouveaux modes de calcul qui va encore plus les fragiliser et c’est clairement sur leur dos que se profilent les économies escomptées. »