Incendie du carrousel : un acte « probablement criminel » pour François Rebsamen
Le maire de Dijon François Rebsamen s'est exprimé sur l'incendie du carrousel de la place François Rude, qui s'est produit la nuit dernière.
5 octobre 2023 à 19h12 par la rédaction
François Rebsamen, maire de Dijon, a fait part de sa « profonde désolation ».
Crédit : Photo K6FM
Retrouvez, ci-dessous, la réaction de François Rebsamen :
« J’ai dès ce matin exprimé ma très vive émotion et ma profonde désolation après l’incendie probablement criminel qui a détruit notre célèbre manège du Carrousel 1900, installé place François Rude.
C’est une part de l’histoire de Dijon, une emblématique carte postale de notre ville, qui est partie en fumée cette nuit vers 4h30 du matin. Depuis, très nombreux, les Dijonnaises, les Dijonnais et les touristes expriment leur stupéfaction et de leur affection pour ce manège, sur les réseaux sociaux ou directement auprès des élus ou des services de la Ville. Je tiens à leur faire part de ma gratitude. Ce manège, sa joie et ses rires ont touché près de 5 générations : enfants accompagnés de leurs parents ou grands-parents, puis devenus à leur tour parents et grands-parents ; je partage leur vive émotion et les remercie pour leurs messages qui témoignent d’une affection à notre ville et à l’un de ses emblèmes les plus familiers.
La ville de Dijon mettra tout en œuvre pour que notre si belle place François Rude retrouve les sourires émerveillés des enfants à l’approche d’un tour de manège, une fois le temps de l’enquête et des assurances passé. Je remercie les pompiers du SDIS qui sont intervenus cette nuit pour éteindre l’incendie et éviter sa propagation, ainsi que les forces de police et les agents de la Ville de Dijon qui ont immédiatement sécurisé les lieux.
Nous avons tous des souvenirs autour de notre mythique Carrousel installé depuis près de 50 ans au cœur de notre centre-ville historique. La Ville de Dijon répondra présent pour que, le plus rapidement possible, revienne un manège et avec lui résonnent à nouveau les rires des enfants au pied du Bareuzai. »