« La passion selon Saint Jean », une première en France à l’opéra de Dijon

L’opéra de Dijon a présenté sa nouvelle production, la Passion selon Saint Jean, sous la direction musicale de Leonardo García Alarcón, chorégraphiée par Sasha Waltz. Le spectacle est prévu les 30 et 31 mars dans la salle de l’auditorium.

17 mars 2024 à 7h00 par Fabrice Aubry

La représentation de la Passion selon Saint-Jean est prévue les 30 et 31 mars à l’auditorium
La représentation de la Passion selon Saint-Jean est prévue les 30 et 31 mars à l’auditorium
Crédit : Photo d'illustration / opéra de Dijon

Cette nouvelle production, en coproduction avec Sasha Waltz & Guests, et le théâtre des Champs Elysées, sera présentée à l’occasion des 300 ans de la création de l’œuvre. La première mondiale aura lieu au Festival de Pâques de Salzbourg le 22 mars, et la première française aura lieu à Dijon le samedi 30 mars.

Dans une œuvre aussi extraordinaire que la Passion selon Saint Jean, il manquait à Leonardo García Alarcón une dimension chorégraphique, capable d’en exacerber la musique. C’est à l’occasion des trois cents ans de cette Passion selon Saint Jean, que l’Opéra de Dijon a offert à Leonardo García Alarcón et Sasha Waltz de créer ce projet, jalon important dans l’histoire des créations modernes autour de l’œuvre de Bach. Connue pour ses choix esthétiques radicaux et la puissance de son geste, Sasha Waltz se saisit de cette musique hors du commun où la ferveur la plus inspirée s’accorde avec une théâtralité exceptionnelle, afin de raconter les souffrances ultimes du Fils de l’Homme.  

Lorsque Jean-Sébastien Bach présente sa Passion à Leipzig en 1724, la partition fait l’effet d’une déflagration, tant les innovations du compositeur y sont révolutionnaires. Un Évangéliste narre l’histoire du Christ, des chanteurs incarnent les grands moments de sa Passion et un chœur interprète la foule et les chorals. Connue pour ses choix esthétiques radicaux et la puissance de son geste, Sasha Waltz se saisit de cette musique hors du commun où la ferveur la plus inspirée s’accorde avec une théâtralité exceptionnelle, afin de raconter les souffrances ultimes du Fils de l’Homme. Bach a étudié l’art de la rhétorique et le récit de cette passion se prête à la théâtralisation musicale. Il cherche à provoquer par la musique une émotion énorme afin de diffuser le message du Christ et convaincre son auditoire. Dans une œuvre aussi extraordinaire que la Passion selon saint Jean, il manquait à Leonardo García Alarcón une dimension chorégraphique, capable d’en exacerber la musique. C’est à l’occasion des trois cents ans de cette Passion selon saint Jean, que l’Opéra de Dijon a offert à Leonardo García Alarcón et Sasha Waltz de créer ce projet, jalon important dans l’histoire des créations modernes autour de l’œuvre de Bach.




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