Dijon en lice pour accueillir le siège l’Organisation internationale de la vigne et du vin

La ville de Dijon se porte officiellement candidate pour accueillir le siège de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). Ci-dessous le communiqué.

Publié : 15 juin 2021 à 17h00 par Dimitri Coutand

Dijon candidate pour accueillir l’Organisation internationale de la vigne et du vin
La ville de Dijon est candidate pour accueillir le siège de "l'ONU du vin", comme Reims et Bordeaux
Crédit : Photo d'illustration K6FM

Dijon, le 15 juin 2021 : François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon métropole, et Aubert de Villaine, co-héritier et co-gérant du Domaine de la Romanée Conti et président d’honneur de l’association « Les Climats du Vignoble de Bourgogne », ont présenté mardi 15 juin les détails de la candidature de Dijon pour accueillir le siège de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), qui réunit 48 États membres et représente 85 % de la production mondiale. Dès janvier 2021, Dijon s’est mobilisée pour répondre à l’OIV qui était à la recherche d’une solution pérenne de nouveaux locaux dans la perspective de son centenaire qui aura lieu en novembre 2024.

 

Une mobilisation forte et dans un temps record de Dijon

 

En quelques semaines, les acteurs institutionnels, en particulier la ville de Dijon et la Région Bourgogne-Franche-Comté, se sont largement mobilisés afin d’apporter une réponse immobilière adaptée et proposer un montage financier favorable à l’OIV. Les différents services de la ville de Dijon et de Dijon métropole (service foncier, service urbanisme, services techniques, Société publique locale d’aménagement…) ont ainsi monté un dossier d’urbanisme et de faisabilité en un temps record, envoyé à l’OIV dès le 4 février 2021, suivi par la venue sur Dijon d’une délégation le 19 mars 2021.

 

L’Hôtel Bouchu d’Esterno : un site prestigieux qui a séduit l’OIV

 

Pour accueillir le nouveau siège de l’Organisation internationale de la vigne et du vin, Dijon a proposé un ensemble bâti, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 29 octobre 1928 en plein cœur du centre historique de Dijon au 1 et 3 rue Monge. Cet ensemble comprend notamment l’hôtel particulier, Bouchu dit d’Esterno, l’un des plus importants hôtels particuliers construits au milieu du 17ème siècle, situé à une place stratégique à mi-chemin entre la future Cité internationale de la gastronomie et du vin et le cœur de la ville. D’une architecture très sobre, il se compose d’un grand corps de logis central avec des décors prestigieux et encadré par deux ailes faisant retour sur une cour ornée de pavés et d’un vaste jardin à l’arrière. L’ensemble patrimonial, propriété de la ville de Dijon, représente une superficie de près de 2 000 m² sur un terrain d’assise de 3 280 m². Au-delà de son prestige, le site proposé a séduit l’Organisation internationale de la vigne et du vin en répondant à ses besoins en termes de surface, de fonctionnalités et d’accessibilité.

Une candidature portée par un écosystème vitivinicole actif

 

La politique de valorisation et de promotion du patrimoine vitivinicole dijonnais repose sur un réseau de professionnels de la vigne et du vin. Dijon dispose d’une offre académique d’excellence reconnue internationalement avec la labellisation ISITE (axe Territoires-Environnement-Aliments) lui permettant de former les futurs professionnels du monde vitivinicole tout en structurant un écosystème. La chaire UNESCO « culture et traditions du vin », en lien étroit avec l’Institut de la vigne et du vin Jules Guyot représente un atout international pour la métropole qui tisse des liens avec quelques 60 universités dans le monde et organise 1 colloque chaque année à l’étranger souvent salué par l’Organisation internationale de la vigne et du vin.

 

Dijon seule ville française inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre de son patrimoine viticole

 

Dijon est inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité au titre du Repas gastronomique des Français depuis 2010 et au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des Climats du vignoble de Bourgogne depuis le 4 juillet 2015. Alors que la Cité internationale de la gastronomie et du vin ouvrira ses portes en avril 2022, la ville, située au kilomètre Zéro de la route des Grands crus, souhaite en accueillant l’OIV créer une véritable collaboration internationale entre les filières vitivinicoles, notamment pour répondre aux enjeux du changement climatique. Dijon mène déjà une expérimentation sur l’adaptation des vignes au changement climatique, dans le cadre de son projet « Renaissance du vignoble », qui a permis depuis 2013 la plantation de plus de 50 hectares de vignes en AOC.

 

Une mobilisation forte des acteurs du territoire en faveur de l’accueil de l’OIV à Dijon

 

À l’occasion de la présentation publique des éléments de son dossier de candidature, Dijon a reçu un large soutien de la part de nombreux acteurs et personnalités françaises de la vigne et du vin. Parmi ces soutiens, présents aux côtés de François Rebsamen, maire de Dijon et porteur du dossier, pour cette présentation du dossier de Dijon :

Gilles de Larouzière, président de la maison Bouchard Père et Fils (Beaune) et président de l’association « Les Climats du Vignoble de Bourgogne » ;

François Labet, président du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne ;

Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté ;

Vincent Thomas, président de l’Université de Bourgogne ;

Jocelyne Pérard, professeure émérite de climatologie et responsable de la chaire Unesco « Culture et traditions du vin » de l’université de Bourgogne-Franche-Comté ;

Nathalie Munier-Jolain, présidente de l’INRAE Bourgogne-Franche-Comté ;

François Roche-Bruyn, directeur général AgroSup ;

Stéphan Bourcieu, directeur général de la Burgundy School of Business




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