Pollution de l'air en Côte d’Or : les écologistes réagissent

Suite à l’épisode de pollution de l’air survenu en fin de semaine dernière, le groupe politique écologiste de Côte d’Or a réagi ce mardi. Ci-dessous le communiqué.

Publié : 2 mars 2021 à 16h58 par la rédaction

Crédit : Photo dillustration K6FM

« Les 25 et 26 février, une alerte aux particules fines PM10 concernant notre département a été lancée par l’association de surveillance de la qualité de l’air Atmo Bourgogne Franche-Comté. Cet épisode de pollution a conjugué plusieurs facteurs : activités agricoles multiples, chauffage, sables sahariens dans un contexte météorologie anticyclonique. Le seuil d’informations et de recommandation a ainsi été franchi avec des préconisations sanitaires et comportementales touchant le secteur des transports, du bâti résidentiel et tertiaire, de l’industrie et des chantiers, de l’agriculture et de la foresterie, des collectivités. Le Pôle Écologiste de Côte d’Or rappelle que la pollution de l’air en France :


- génère plus 48 000 décès prématurés par an


- a un coût socio-économique (perte de rendements agricoles par exemple) évalué entre 20 Mds et 100 Mds d’euros par an,


- a un coût pour le système de santé de 0,9 Mds à près de 2 Mds d’euros par an. De plus, le coût socio-économique de la pollution de l’air intérieur est de 19Mds d’euros. La circulation de l’air et des polluants n’ayant pas de frontières, et face au cocktail de nouveaux polluants et à la pollution de fond au-delà des pics, il est urgent d’agir à tous les niveaux institutionnels, et pour chacune des collectivités dans ses champs de compétences. Pour le Conseil départemental, ce sont ainsi plusieurs milliers de personnes directement concernées : les élèves, enseignants et personnels des collèges, les résidents et les personnels des établissements médico-sociaux et sociaux cogérés par la collectivité… Mais plus globalement, c’est bien l’ensemble des habitants qui subit la dégradation de fond de la qualité de l’air.


Pour les écologistes, il est de la responsabilité de chaque collectivité de construire une approche transversale avec la prise en compte systématique de l’impact de ses actions et de ses projets sur la qualité de l’air extérieur et intérieur. Cette démarche préventive est économique à terme puisqu’elle contribue à réduire les coûts en matière de santé publique, d’améliorer l’environnement dont la dégradation génère également des coûts et d’améliorer la production agricole. Contribuant également à la diminution des gaz à effet de serre, elle est un des leviers de la lutte face au changement climatique. »