Dijon demande la reconnaissance de l’État de catastrophe naturelle
Les intempéries de ce week-end ont provoqué un pic de crue de l’Ouche à un niveau hors du commun. Il a été atteint ce lundi 1er avril 2024 à 3,25 mètres, soit au-delà de la crue de 2001.
2 avril 2024 à 17h29 par Charles Perrin Sonnette
L'Ouche a débordé en de multiples endroits ce mardi 2 avril à Dijon.
Crédit : Photo Audrey Jayet
« Depuis 2 heures du matin, la décrue est amorcée, mais la vigilance reste de mise au regard du niveau de l’Ouche, relevé à 3,11 mètres à 6 heures ce mardi 2 avril 2024, et de la lenteur de la décrue.
Les équipes d’intervention de la Ville de Dijon, son service propreté et sa police municipale, sont toujours mobilisés pour nettoyer les rues, protéger les équipements électriques et atténuer les dégâts provoqués par les eaux. Les rues de l’Île et d’Alger restent coupées et interdites à la circulation ce mardi, de même que la Coulée verte et le parc de la Colombière, d’où les animaux ont été évacués. La passerelle temporaire rue de l’Île sera démontée une fois la rue rouverte à la circulation.
La Ville de Dijon et son Centre communal d’action sociale (CCAS), dont les services se situent rue de l’Hôpital, restent eux aussi mobilisés pour les situations nécessitant le relogement et l’accompagnement de riverains en éprouvant le besoin et des personnes dont les habitations auraient pu être impactées par les inondations.
Suite à cet épisode de crue cinquantennale, François Rebsamen, maire de Dijon, président de Dijon métropole, saisit les services de l’État pour que la situation de catastrophe naturelle soit reconnue pour la ville de Dijon. Avec le souhait que ce dossier puisse obtenir une suite favorable rapide. Cela afin que les dommages subis par les Dijonnaises et Dijonnais puissent être pris en considération.
La Ville de Dijon invite les Dijonnaises et Dijonnais, ayant subi des dégâts touchant leurs habitations et leurs biens, à faire parvenir à leurs assurances, un état estimatif des pertes, afin de pouvoir bénéficier du régime indemnitaire prévu par la loi du 13 juillet 1982.
Une indemnisation par les assureurs n’étant en effet possible que si la commune est reconnue en état de catastrophe naturelle, la Ville de Dijon attire l’attention des sinistrés sur le fait qu’ils disposent désormais d'un délai de 30 jours au maximum, après publication de l'arrêté, pour informer leurs assurances, conformément à l’article L. 125-2 du Code des assurances.
La lente décrue s’est amorcée. Le service d’information Vigicrues reste consultable. Un nouveau point de situation sera fait en fin de journée. »
(Communiqué de la mairie de Dijon)